Délinquance : vigilance et solidarité

Cette tribune a été écrite à l’occasion d’un fait divers perpétré de façon lâche et méprisable par une personne à ce jour non identifiée.
Elle nous interroge sur la solidarité que chaque citoyen peut exercer en matière de protection des individus de notre commune.

Les faits

Dans la journée du 20 au 21 février, le chien d’une habitante plougonvelinoise du Cosquer a été empoisonné. Ce n’était hélas pas la première fois qu’un des animaux de cette ferme subissait le même sort.

Naturellement, une plainte a été déposée mais comme pour les fois précédentes, il y a peu d’espoir que la gendarmerie mettent les moyens nécessaires à la résolution de ce délit pourtant défini dans l’article 655-1 du Code pénal : le fait de donner volontairement et sans nécessité la mort à un animal domestique est puni d’une peine d’amende de 1 500 € et de 3 000 € en cas de récidive.

L’acte lâche et méprisable contre l’animal est également une menace claire à l’endroit de sa propriétaire ce qui doit nous interroger sur le niveau de sécurité dans notre commune autant que sur ce que nous pouvons collectivement faire. Si l’enquête est du ressort de la gendarmerie, la prévention et la solidarité appartiennent aux citoyens, si possible avec le soutien de la commune ou des associations.

Ne rien faire induit un sentiment d’impunité, encourage la récidive, aggrave l’atmosphère d’insécurité jusqu’au moment où l’imbécile lâche se mue en criminel.

Appel à témoins

La première chose que nous vous demandons de faire est de témoigner si dans l’après midi ou la nuit du mardi à mercredi 21 février vous avez vu une personne rodant sur le chemin de Toul al logot ou celui de Porzmilin.

Si c’est le cas, communiquez cette information à la gendarmerie ou encore au kafe qui se chargera de transmettre aux autorités.

Un débat sur la sécurité ?

Nous avions déjà évoqué la possibilité d’ouvrir un débat sur la sécurité, cette affaire semble aller dans le sens de la nécessité d’un tel débat.

Nous cherchons des témoignages sur la pertinence d’actions comme celles des « voisins vigilants » ou tout autre expérience de prévention dans le cadre d’initiatives citoyennes.

Vivre dans une commune ne se résume pas à payer ses impôts et déléguer la gestion des problèmes. Par manque de moyens, de convictions ou d’ambitions, on constate que cela ne donne pas les résultats souhaitables.

Individuellement, nous pouvons peu et nous subissons, ensemble nous pouvons beaucoup et nous agissons.

 

Ph.R., Président du Kafe citoyen

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